HINT

Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Ou alors parce qu'ils ont fouillé dans les disques de leur grand frère… Car cette chronique nous replonge dix ans en arrière,
au milieu des 90's, lorsque l'underground français faisait frémir toute une palanquée d'acnéiques post-pubères.
Une époque où les genres se mélangeaient sans se poser de questions (noise, hardcore, post-rock, ambiant, free jazz, indus…)
et dont l'avant-garde se nommait Bastärd, Deity Guns, Cut The Navel String, Portobello Bones, Atta Sexden, Tantrum, Prohibition, Drive Blind, Condense ou Sleeppers (sans doute les seuls encore en activité)...
Et aussi et surtout Hint. On ne parle pas là du pote de Bonobo signé sur Ninja Tune, mais bel et bien du duo angevin (j'allais dire Ťle vraiź), chef de file de cette armée de têtes chercheuses.
En l'espace de trois albums (« 100% White Puzzle », « Dys » et « Wu-Wei », tous trois épuisés aujourd'hui) et d’une poignée de split 45-Tours, les deux hommes ont marqué
les esprits d'une manière indélébile, partageant l'affiche avec des pointures internationales (Fugazi, Unsane, Pitch Shifter, Scorn, Ulan Bator, A Subtle Plague…)
et faisant l'unanimité absolue dans la presse spécialisée.
Si la scène française tire désormais sa fierté de ses groupes electro-dub (Zenzile et High Tone en tête), on peut trouver cocasse qu'il y ait déjà eu un axe Angers/Lyon par le passé,
avec la doublette Hint/Bastärd, qui allait ouvrir les brèches dans lesquelles s'engouffreraient justement les Lab°, Ez3kiel, Idem, Picore ou Guns Of Brixton d'aujourd'hui.
source : http://www.bokson.net

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Videos :
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